Intervention de Jean Fabbri lors du thème 1

Publié le : 03/02/2010


 
Très vite, dans un débat qui a pris du retard, je tiens à pointer pour ma part au nom du SNESUP, deux enjeux (M.Lauton interviendra plus tard sur les questions de formation des enseignants) et suggérer des bonifications du texte soumis au vote des congresistes, en saluant le travail de synthèse déjà effectué par la commission préparatoire.

  • 1) Sur le "préambule" du texte du Théme 1, lignes 63-66. Nous sommes surpris d'un oubli majeur dans ce paragraphe qui évoque ce qui a été imposé par les luttes au gouvernement. En effet l'exceptionnel mouvement de grève lancé l'an dernier dans le supérieur durant plusieurs semaines (parfois 10) a marqué des points contre les logiques du pouvoir : + maintien du statut national des enseignants-chercheurs permettant de soustraire les collègues aux possible arbitraire de potentats locaux (qu'ils soient universitaires ou non). + sauvegarde de l'essentiel des libertés scientifiques.

 

  • 2) Sur la partie III 3 du texte qui traite de la démocratisation dans toutes les sphères de l'éducation. Globalement le SNESUP appelle à prendre mieux en compte ce qui est largement partagé dans le monde universitaire (par exemple avec l'UNEF dont nous venons d'applaudir le président, JB Prévost dans note congrès) d'une convergence progressive et raisonnée de l'ensemble des formations post-bac. + Dans cet esprit soyons vigilants sur les annonces démagogiques de V. Pecresse et L. Chatel sur l'ouverture de 100 nouvelles classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) à la prochaine rentrée. + Par exemple formulons autrement les lignes 860-861 du projet : "rendre toutes les voies et les séries du lycée attractives ET FACTEURS DE REUSSITE (ajout) [en augmentant les débouchés(supprimé)] vers toutes les formations supérieures [(supprimant) BTS, IUT, classes préparatoires, universités).

Voilà, merci, c'est délibérément bref.