Revue de presse - semaine du 9 février

Publié le : 15/02/2009


Lundi 9 février


« La communauté universitaire est acquise à l'autonomie »

Libération

Interview
Malgré une contestation de plus en plus vive, Valérie Pécresse n'entend pas changer de cap. La ministre s'explique à la veille d'une grande journée de manifestations.

« Sortir d'un tête à tête entre la ministre et les enseignants-chercheurs »

Le Figaro

INTERVIEW - Député UMP du Pas-de-Calais et doyen de l'université de Boulogne-sur-Mer, Daniel Fasquelle critique le décret de Valérie Pécresse, et va déposer mardi une proposition de loi visant à garantir l'indépendance des enseignants-chercheurs.


Valérie Pécresse ouvre le dialogue avec les enseignants-chercheurs

Le Monde

Interrogée sur la position du généticien Axel Kahn, président de Paris-V, Mme Pécresse a estimé qu'il n'avait "pas changé d'avis sur lefait que cette réforme était bonne". "Ce qu'il pense, c'est que compte tenu des malentendus qui s'expriment aujourd'hui, il vaut mieux baisser les bras. (...) Moi je lui réponds : je vois les malentendus (...) et je passe toute ma semaine sous le signe du dialogue, car je crois que ces malentendus peuvent être levés", a-t-elle dit.


La revue scientifique internationale Nature critique Nicolas Sarkozy

Blog {Sciences2} (Libération)

Dans son édition de jeudi dernier, la revue scientifique internationale Nature critique vivement la politique universitaire et de recherche de Nicolas Sarkozy et son discours du 22 janvier dernier.


Enseignants-chercheurs : péril en l'université

Nord éclair

Dans l'enseignement universitaire depuis 1997, d'abord à Lens au sein de l'université d'Artois puis à Lille 1 depuis 2000, Christophe Vuylsteker défend mordicus la spécificité du statut d'enseignant-chercheur, celui que ce délégué du Snesup-FSU dit «menacé » par le gouvernement. « Du fait de notre lien avec la recherche, on arrive à enseigner différemment. On ne veut pas enseigner des dogmes, mais des théories expérimentées. Et pour relativiser les savoirs, pour former des individus, des citoyens au sens noble du mot critiques, il faut un contact avec la recherche.C'est pour ça que nous tenons autant à notre statut », glisse-t-il.

Mardi 10 février

Le décret sur les enseignants-chercheurs entrera bien en vigueur en septembre 2009

20minutes.fr

UNIVERSITES - Valérie Pécresse a rectifié ce lundi soir... Cafouillage ministériel autour de l'entrée en vigueur du décret sur le statut des enseignants-chercheurs. Elle est bien toujours prévue pour le 1er septembre 2009, et non pour «la rentrée 2010» comme la ministre Valérie Pécresse l'a dit par erreur sur France Info, a-t-elle rectifié auprès de l'AFP.
La ministre avait déclaré: «Normalement, le décret doit entrer en vigueur pour la rentrée 2010. Cela nous laisse un petit peu de temps pour approfondir la concertation, le retravailler.» Les médias, 20minutes.fr compris, en ont aussitôt conclu que la réforme était repoussée d'un an. Sa langue a fourché, a-t-elle expliqué ensuite.


Enseignants-chercheurs : le lapsus de Valérie Pécresse

Le Monde

Le doute aura subsisté quelques instants. Lundi 9 février en fin d'après-midi, la ministre de l'enseignement supérieur Valérie Pécresse indique sur France Info que le très controversé décret sur les enseignants-chercheurs entrera en vigueur "à la rentrée 2010". La déclaration est immédiatement interprétée comme un recul du gouvernement, puisque l'entrée en vigueur de ce décret était prévue pour septembre 2009. Quelques minutes plus tard, Mme Pécresse adresse un rectificatif à l'AFP : l'évocation de 2010 était une erreur de sa part et le décret entrera bien en vigueur en 2009, comme prévu. Dans le dur conflit qui l'oppose au monde universitaire, ce lapsus devrait rajouter un peu plus de tension.


Neuf universités réclament l'abandon du décret Pécresse... et même de la réforme Darcos

Rue89

Après Axel Khan qui s’était désolidarisé de la réforme n’en déplaise à Nicolas Sarkozy qui arguait de son soutien, l’alliance entre ministère et présidents d’université se fissure encore un peu plus : neuf universités ont annoncé qu’elles réclamaient le retrait des projets Darcos et Pécresse, « condition nécessaire à l’ouverture de véritables négociations et à la relance du nécessaire processus de réforme auquel doit être associé l’ensemble de la communauté universitaire ».


"On classe les chercheurs comme Google classe les sites"

Rue89

L'évaluation des enseignants-chercheurs, ou l'un des principaux motifs de la crise qui agite actuellement les universités. En cause, notamment, la méthode employée, qui devrait encore être renforcée par le projet de décret actuellement contesté. Philosophe et directrice de recherche au CNRS, Barbara Cassin dénonce sur Rue89 le "scandale" de cette méthode de notation qui, à l'instar de Google, fait que "la qualité devient une propriété émergente de la quantité".
Au coeur du problème, le "facteur H". Cet indice développé en 2005 parle physicien américain Jorge Hirsch, visant à mesurer l'impact d'un chercheur en fonction de l'importance des citations de ses publications. D'où deux écueils majeurs, selon Barbara Cassin. La seule lueur d'espoir, pour la directrice de recherche au CNRS, provient de "très bonnes revues anglosaxonnes, comme Nature", qui "ont demandé de sortir du pool des revues qui servaient à l'évaluation", "considérant qu'il est absolument stupide d'évaluer de cette manière-là".


Des lycéens dans la rue avec les enseignants-chercheurs mardi

Le Parisien

La fronde contre le projet de Valérie Pécresse s'étend. L'Union nationale lycéenne (UNL, première organisation lycéenne) a appelé les lycéens à rejoindre les étudiants et les enseignants-chercheurs dans les cortèges mardi. Une large intersyndicale a appelé à manifester à Paris et dans certaines villes de province(*) pour protester contre la réforme du statut des universitaires qui doit entrer en vigueur le 1er septembre 2009.


Pécresse démine, la fac fulmine

Libération

Valérie Pécresse voulait croire hier à la possibilité d’une «voie de passage par le dialogue». Alors que le mouvement de protestation des enseignants-chercheurs, qui appellent aujourd’hui à une journée de mobilisation avec manifestations à Paris et en province, s’amplifie, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a annoncé hier que le décret sur leur statut, au cœur de la contestation, serait «retravaillé» dans le cadre d’une concertation «prolongée». Une (petite) concession qui prouve la volonté de l’Elysée de calmer la colère sur le front universitaire avant qu’il ne soit trop tard. Au moment où la crise en Guadeloupe perdure (lire page 9) et qu’elle pourrait s’installer en Martinique, le gouvernement craint que le mouvement au sein de l’Université change aujourd’hui de nature si les étudiants rejoignent leurs enseignants dans les cortèges. Le cauchemar de Sarkozy : se retrouver avec des amphis paralysés avant le grand rendez-vous du 18 février qu’il a fixé aux partenaires sociaux. Lesquels ont annoncé hier une nouvelle journée de mobilisation le 19 mars (lire page 12).


Dans les facs, la colère revient en deuxième semaine

l'Humanité

Avant même la mobilisation nationale prévue demain, les enseignants-chercheurs ont déjà marqué des points. Illustration : la fronde, plus ou moins marquée, de certains présidents d’université.


Réforme de l'université : «Le plus grand coup porté à l'école depuis Vichy»

Vidéo - Le Parisien

Non ! nous ne sommes pas une bande de vieux cons réactionnaires ni de gauchistes gâteux ni de professeurs fainéants et nuls. Lundi 9 février 2009, très en colère, le président de la Sorbonne (Paris-IV) s'est lancé dans une charge virulente contre la réforme portée par Valérie Pécresse. Les présidents d'université présents dans l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne ont demandé le retrait du texte. Ils n'ont pas mâché leurs mots face à leur auditoire, des universitaires et des étudiants.


Universités: entre 17.000 et 50.000 manifestants à Paris

Les échos

Initialement, la mobilisation devait prendre la forme d'une manifestation nationale à Paris mais, pour des raisons de transport, des défilés auront aussi lieu à Aix, Avignon, Bordeaux, Marseille, Montpellier, Toulouse ou Strasbourg.
Cette journée se tient à l'appel de la coordination nationale des universités et d'une large intersyndicale (FSU, CFDT, FO, Solidaires, Sauvons la recherche, Sauvons l'université, l'Unef). L'Unsa-Education, AutonomeSup, les étudiants de la Fage et les lycéens de l'UNL la soutiennent aussi.


Enseignants-chercheurs : Valérie Pécresse va « retravailler » le décret

Les échos

Devant la forte mobilisation qui s'annonce aujourd'hui dans les universités, Valérie Pécresse multiplie les gestes d'apaisement et... les cafouillages. La ministre de l'Enseignement supérieur a annoncé, hier soir, sur France Info, que le décret sur le statut des enseignants-chercheurs, à l'origine de ce mouvement de protestation, allait être « retravaillé » et entrerait en vigueur « à la rentrée 2010 » au lieu du 1er septembre 2009. Avant de se rétracter quelques minutes plus tard auprès de l'AFP, en indiquant qu'il serait bien mis en oeuvre à la prochaine rentrée. Un vrai lapsus qui risque de faire gonfler le nombre de manifestants aujourd'hui.


Enseignants-chercheurs : la fronde s'étend

Le Monde

A Rouen, les enseignants-chercheurs font fac en ville. En grève depuis le début de la semaine dernière, les enseignants-chercheurs de Rouen ne veulent surtout pas que leur mouvement reste confiné à des réunions d'amphis ou des débats en laboratoire. "Il faut absolument montrer que nous chercheurs, nous ne travaillons pas que pour nous", explique Pierre-Emmanuel Berche, physicien.
A Aix-en-Provence, l'Institut d'études politiques voit rouge. "Prof ensaignant". La banderole qui barre le fronton de l'Institut de sciences politiques (IEP) d'Aix-en-Provence donne le ton. Pour la première fois depuis sa création en 1956, l'IEP fait une grève totale des cours et des notes. André Cartapanis, professeur d'économie et de finances internationales n'a rien d'un gauchiste.

Mercredi 11 février


Enseignants-chercheurs: la démonstration de force

Libération

Entre 43 000 et 100 000 profs et étudiants ont défilé mardi dans les grandes villes françaises pour réclamer le retrait des réformes Pécresse.
«On a une mobilisation extrêmement forte», s'est réjoui mardi en fin de journée le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri.


Universités et Recherche : manifestation de grande ampleur à Paris

Blog {Sciences2} (Libération)

Le chiffre policier pour Paris, 17 000, ne tient pas devant le décompte que j'ai effectué durant plus d’une heure, l'annonce syndicale - 50 000 personnes - est plus proche de la vérité.
Déterminé à pousser l’avantage acquis sur le terrain, Jean Fabbri (Snesup) martèle aux micros des radios: «la seule solution, c'est que la ministre ouvre de véritables négociations sur la base des revendications portées par cette mobilisation exceptionnelle : le retrait du décret sur le statut des universitaires, la suspension durant un an de la réforme des concours (CAPES, Professeurs des écoles) afin de revoir complètement le contenu des masters et l'articulation entre masters et concours, l’abandon des suppressions d'emplois du budget 2009 (un millier), la création de 2000 emplois pour la recherche et l'université, l’arret du démantèlement des organismes de recherche.»


Universités: la mobilisation prend de l'ampleur

20minutes

Valérie Pécresse a beau avoir annoncé lundi qu'elle allait «retravailler» le décret modifiant le statut des
enseignants-chercheurs, ces derniers étaient de nouveau dans la rue ce mardi. Et en nombre.
reportage vidéo :

A Paris, des enseignants-chercheurs mouillés mais motivés

POUR :

Universités: «Le régime actuel est plein d'inégalités entre les enseignants-chercheurs»

CONTRE :

Les enseignants-chercheurs ont la parole


Facs : les raisons de la colère, avec Jean Fabbri vidéo

Vidéo - Le Parisien

Entre 17.000 enseignants-chercheurs et étudiants, selon la police, et 50.000 selon les organisateurs, ont défilé mardi à Paris pour protester contre les réformes du gouvernement dans l'enseignement supérieur et l'éducation. Première revendication des manifestants: le retrait de la réforme du statut des 57.000 enseignants-chercheurs.


Les enseignants-chercheurs mobilisés contre Pécresse

Le Figaro

Le statut des enseignants n'est cependant qu'une des raisons du mécontentement qui, depuis trois semaines, s'exprime aussi par l'arrêt de cours et le refus de faire remonter les notes. La réforme de la formation des enseignants est aussi au centre des revendications.
Cette dernière instaure un recrutement au niveau master (bac + 5) au lieu d'un bac + 3 et supprime l'année de stage rémunérée après le concours en la remplaçant par des stages plus courts. «Encore une façon d'économiser des postes d'enseignants», entend-on dans les manifestations. Enfin, enseignants et étudiants protestent contre la suppression de 900 postes prévue en 2009 dans l'enseignement supérieur et contre la «précarité des étudiants».


Enseignants-chercheurs : la mobilisation se renforce, Valérie Pécresse fait front

Les échos

Entre 40.000 et 80.000 personnes ont défilé hier dans toute la France contre le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs.
La ministre de l'Enseignement supérieur, qui reçoit la communauté universitaire cet après-midi, a réitéré son appel au dialogue. Sans renoncer aux grands axes de sa réforme.


L'université face au douloureux apprentissage de la performance

Les échos

Il n'y a pas si longtemps, l'autonomie était présentée comme le remède à tous les maux de l'université. Elle pourrait bien devenir un handicap pour la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse. Sa loi enflamme à nouveau les amphis ces jours-ci. La première partie s'était jouée en novembre 2007 sur un terrain strictement symbolique : les étudiants redoutaient une privatisation des campus. Cette deuxième manche, qui voit s'opposer à elle les enseignants-chercheurs, est à première vue plus prosaïque : le décret réformant leur statut sera la première « vraie » application de la loi sur l'autonomie.


5.000 universitaires à Toulouse pour contester Valérie Pécresse

LibéToulouse

Le fond de l’air est froid. Mais le degré de mobilisation contre le projet de réforme de l’université reste élevé. La concertation proposée par Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche n’a rien changé sur le front du refus toulousain.


Cours de thème et de littérature comparée dans le tramway transformé en amphi

LibéBordeaux

Le prof n’a pas choisi son texte au hasard : «Napoléon le petit», extrait du pamphlet politique de Victor Hugo, qu’il lit à haute voix dans l’allée du tramway. Autour, les passagers sourient. Et debout en cercle, face à l’enseignant, les étudiants notent, cahier ouvert, et genou souple pour compenser freinages et accélérations sur les voies.


Universités. À Marseille, les chercheurs écrivent à Sarkozy

l'Humanité

Marseille (Bouches-du-Rhône), envoyé spécial.  « Insultant, limite haineux » : Xavier Morin, jeune chercheur CNRS en biologie, n’a toujours pas digéré le discours du 22 janvier, prononcé devant un parterre d’universitaires, par Nicolas Sarkozy. C’est surtout le passage sur le manque d’évaluation des travaux de recherche qui l’a vraiment choqué. Aussi, avec trois de ses collègues de l’Institut de biologie du développement, a-t-il, le temps d’une courte matinée, déserté son labo de la fac de Luminy pour s’en aller poster du courrier au président de la République.


« L'université est en pleine dépression »

Les échos

Interview de ISABELLE THIS SAINT-JEAN - PRÉSIDENTE DE SAUVONS LA RECHERCHE


« Si on lâche là, on va lâcher sur tout », s'inquiète la majorité

Les échos

D'un côté, les députés craignent « un embrasement » du monde universitaire. De l'autre, après le report de la réforme des lycées, ils redoutent plus fortement encore un nouveau recul du gouvernement.


Copé à la rescousse de la réforme Pécresse

Libération

Le président du groupe UMP à l'Assemblée a mis en place un groupe de travail avec pro et anti décret, histoire de désamorcer les critiques au sein même de la majorité.


« Il ne faut pas tuer l'autonomie »

Les échos

BENOIST APPARU - DÉPUTÉ UMP, ANCIEN RAPPORTEUR DU PROJET DE LOI SUR L'UNIVERSITÉ


Le député UMP François Goulard demande le retrait du projet Pécresse

Blog {Sciences2} (Libération)

Le soutien à Valérie Pécresse s’effrite jusque dans la majorité parlementaire. Le député UMP François Goulard, ancien ministre de la recherche et de l’enseignement supérieur vient de lui demander de retirer son projet de décret sur le statut des universitaires.


Les cinq dossiers qui fâchent

Libération

DÉCRYPTAGE
Point par point, les réformes controversées entamées par la ministre, Valérie Pécresse.


« La ministre organise une sorte de show »

Libération

Interview
Jean Fabbri, secrétaire général du Snesup, boycottera la réunion demain


Universités : "On est pour les réformes, mais pas cette réforme"

Le Monde (Vidéo)

Chercheurs, enseignants, personnels des universités et étudiants ont manifesté dans les rues de Paris, mardi 10 février. Ils dénoncent en particulier un décret réformant le statut des enseignants-chercheurs et les menaces qui pèsent sur le "service public de l'université".


La fille de Marleix recrutée à la Sorbonne : soupçon de copinage

Rue89

L'arrivée de la fille du secrétaire d'Etat comme maître de conférences fait grincer des dents dans la prestigieuse université.


Formation des professeurs : parents d'élèves, si vous saviez...

Le Monde

Par Sylvie Clabecq, professeur IUFM Pays de Loire, université de Nantes ; Guy Couarraze, président de l'université Paris-Sud-XI ; Claudine Garcia-Debanc, professeur des universités, IUFM de Midi-Pyrénées, université Toulouse-II-Le Mirail ; Sylvain Grandserre, professeur des écoles, directeur (Seine-Maritime), prix Louis Cros 2007 ; Hervé Hamon, écrivain, auteur de "Tant qu'il y aura des profs" et éditeur ; Jean-Jacques Hazan, président de la Fédération des conseils de parents d'élèves de l'école publique ; Philippe Joutard, historien, ancien recteur ; Jean-Pierre Kahane, mathématicien, membre de l'Académie des sciences ; Georges Molinié, président de l'université Paris-IV (Sorbonne) ; André Ouzoulias, professeur agrégé, IUFM de Versailles, université de Cergy-Pontoise ; Sylvie Plane, professeur des universités, IUFM de Paris, université Paris-IV.

Jeudi 12 février


Facs : des négociations... et des manifs

Le Parisien

Après une journée de mobilisation réussie des enseignants-chercheurs, la médiatrice nommée par Valérie Pécresse a annoncé mercredi vouloir «un texte nouveau» sur leur statut, mais la coordination des universités a durci le ton et lancé une nouvelle journée de manifestations.

Universités : la grève continue, manifestations le 19 février

Blog {Sciences2} (Libération)

La Coordination nationale des universités vient d’annoncer le programme : grève reconduite et une série de manifestations.

Universités : nouvelle journée de mobilisation prévue le 19 février

Le Monde

Malgré les propos consensuels tenus par la nouvelle médiatrice désignée par Valérie Pécresse, mercredi 11 février, la coordination nationale des universités, une des principales forces derrière le mouvement de grève dans l'éducation supérieure, a appelé à une nouvelle journée de manifestations, le jeudi 19 février.

Qu'attend-on pour créer l'Université de France ?

Rue89

Les réformes à l'université sont décidément mal engagées! Le système de formation intellectuelle de notre pays est en pleine mutation. Les chercheurs, les universitaires sont inquiets. La création et la transmission des connaissances ont un besoin vital de liberté. Pour faire son métier, l'université a besoin d'autonomie et c'est une urgence absolue.

Un quart des enseignants-chercheurs ne publient pas

Le Figaro

Le décret que les enseignants-chercheurs ne veulent pas voir évoluer permet un marché de dupes : ces derniers, peu évalués, ont un statut figé et beaucoup d'autonomie. En contrepartie, ils sont sous-payés. Un maître de conférences qui débute à 1 700 € net peut terminer sa carrière à 3 100 € net. En voulant faire le ménage dans des situations parfois troubles, le gouvernement s'est risqué à bouleverser ce fragile équilibre.

Raison et déraison dans les amphis

Blog "Interro Ecrite" de Luc Cédelle

Voilà trois "brèves d'amphis", issues du mouvement universitaire et étudiant en cours. Elles ne résument pas ce mouvement, ne le discréditent pas non plus mais en montrent cependant certains aspects qui ne sont pas toujours à son avantage et sur lesquels les médias, pourtant décriés dans les AG et censés être à la botte du pouvoir, ne s'attardent pas forcément.

Vendredi 13 février


Enseignement : le ton se durcit

Le Parisien

La tension s'est renforcée  jeudi entre le monde de l'enseignement et le gouvernement.  Contre les réformes en cours, les présidents d'université ont durci le ton, les chercheurs ont exprimé leur défiance et les syndicats ont appelé la mobilisation.


Université de Strasbourg : un appel au dialogue

LibéStrasbourg

L'Université de Strasbourg (UdS) appelle la ministre à l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, à rouvrir un "dialogue approfondi" avec les UFR et les organisations représentatives.

Samedi 14 février


Une intersyndicale de l'enseignement supérieur se joint à la mobilisation du 19 février

Le Monde

Une large intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche – réunissant des syndicats comme la FSU, la CGT, FO, Solidaires, ainsi que des associations dont Sauvons la recherche et Sauvons l'université – a appelé à participer à la journée nationale de manifestations contre les réformes du gouvernement, le jeudi 19 février.


Dure pré-Saint Valentin pour Valérie Pécresse

Blog {Sciences2} (Libération)

Venus de plusieurs universités parisiennes et de l'IUFM de Paris, des centaines d'enseignants et d'étudiants ont manifesté devant le ministère de Valérie Pécresse. Objectif : une cérémonie de «non remise des maquettes» des cursus de préparation aux concours de recrutement des enseignants du primaire et du secondaire.


L'impossible recensement des universitaires grévistes

Le Monde

Le 2 février, la coordination nationale des universités appelait à la grève "totale, reconductible, illimitée". Depuis dix jours, de nombreux enseignants-chercheurs se sont mis en grève. Combien ? Mystère. "Ils étaient 30 000 en grève le 10 février", assure le Snesup (FSU), syndicat majoritaire dans le supérieur. Soit pas moins d'un universitaire sur deux.


Claire Bazy-Malaurie, la démineuse de l'université

Le Figaro

Cette énarque, de la fameuse promotion Voltaire, a été nommée médiatrice dans le dossier des enseignants-chercheurs. Alors que la grogne s'amplifie dans la communauté universitaire autour du décret sur le statut des enseignants-chercheurs, une médiatrice a rejoint en début de semaine Valérie Pécresse pour gérer cette crise.


Université. Qui soutient encore Valérie Pécresse ?

l'Humanité

La conférence des présidents d'université a pris ses distances, hier, avec les réformes du gouvernement. Tandis que 400 chercheurs disaient leur refus du démantèlement du CNRS.

Dimanche 15 février

« Sauvons l’université » dénonce un « chantage » du gouvernement

Libération

Le collectif «Sauvons l'université» estime que le délai supplémentaire donné vendredi aux universités pour rendre leurs projets de masters d'enseignement au gouvernement, était une «manoeuvre grossière».

À propos des IUFM et des "simulateurs de vol"

Blog "Chronique Éducation" de Philippe Watrelot

Pendant longtemps, j'ai gardé une certaine estime pour Xavier Darcos. Naïvement, il m'arrivait de penser qu'il était sincère. Mais alors que j'écris ces lignes, je suis sidéré par le mensonge et l'insulte.

Enseignants chercheurs, mastérisation : quand on veut (reculer), on peut…

Blog "Interro Ecrite" de Luc Cédelle

Après un premier report du 31 décembre 2008 au 15 février 2009, la date limite fixée pour le dépôt par les universités des « maquettes » de nouveaux masters préparant aux concours d'enseignement vient d'être reculée au 31 mars.

Formation des maîtres : rébellion à l'université

Ouest France

Les futurs professeurs seront bientôt formés dans les facultés. Les universités doivent transmettre à la ministre leurs projets de masters. Ce que nombre d'entre elles refusent de faire.« Dimanche, Valérie Pécresse n'aura pas les maquettes de l'université de Bretagne occidentale ! », savoure un enseignant-chercheur brestois. Le 15 février ? C'était la date limite fixée par la ministre de l'Enseignement supérieur. Le contenu des futurs masters de l'enseignement doit lui être remonté. Chaque université doit détailler les matières, les enseignants, les horaires.

Le décret sur les universités n'est pas caduc, estime Pécresse

L'Express

PARIS - Le décret sur la réforme du statut des enseignants-chercheurs français, qui ulcère la communauté universitaire, "n'est pas caduc", déclare la ministre de l'Enseignement supérieur. Selon Valérie Pécresse, le décret sur la réforme du statut des ...