15 mars 2017 : action contre la précarité dans l'enseignement supérieur et la recherche

Publié le : 09/03/2017

Journée mondiale d'action contre la précarité dans l'enseignement supérieur et la recherche, obstacle au progrès scientifique et humain, à l'initiative de la FMTS

 

  • Témoigner sur la réalité de la précarité dans l'enseignement supérieur et la recherche : http://insecurescience.org (bouton "participer")
  • Télécharger nos tracts :

- Tract national : tract15mars.pdf

- Tracts modifiables : tract15mars.odt et tract15mars.docx

- Tract pour l'Ile de France : tract15mars-idf.pdf

 
 

 

ADDENDUM : La lutte contre la précarité au quotidien…

 

Nous profitons de ce message pour rappeler ce que le SNESUP recommande aux secrétaires de section face aux nombreuses situations de précarité à l’Université. Bien sûr, il faut combattre pour la création de postes titulaires à la hauteur des besoins du service public et aider chaque collègue en difficulté. Mais il faut aussi, pour répondre à l’urgence du quotidien, développer un discours et une action en défense des personnels précaires en place.

La première urgence est « d'aménager » la précarité pour ces personnels afin que des droits minimums leur soient garantis. Des règles claires de temps de service pour les CDD et CDI, de progression de salaire en CDI calquées sur celles des enseignants 2nd degré (au moins de façon « indicative ») doivent être arrachées partout où elles n’existent pas encore. À cet égard, on peut se référer aux conventions de gestion d'établissements des universités de Lorraine ou de Strasbourg, etc. Expliquer aux collègues contractuels que ces conventions n'ont souvent été établies qu’après la mobilisation des personnels non titulaires et des syndicats auxquels ils avaient adhéré peut par ailleurs les encourager à se syndiquer. La présence de non titulaires élus dans les conseils est également un point d’appui.

Deuxième urgence : que les recrutements de CDD ne soient plus fondés sur des promesses inconsidérées des collègues en charge du recrutement. Le recrutement d’un nouveau CDD doit devenir l’exception et être réservé à des périodes de remplacement. Pendant cette période, il faut que les contractuels aient accès à tout un éventail de formations, leur permettant soit de passer des concours pour ceux qui le souhaitent et dans les domaines où des concours existent, soit d'acquérir de nouvelles compétences (c'est un droit, il faut réclamer son application).

Troisième urgence : marteler dans les conseils et autour de nous que si un CDD a été jugé comme compétent pendant 6 ans, il doit logiquement être prolongé en CDI. De fait, si le besoin existe, il est légalement difficile de ne pas transformer le CDD en CDI pour recruter un nouveau CDD. C'est dans ce cas le rôle de la section locale d'être vigilante et d'inciter les non titulaires à se faire connaître pour que leur situation soit examinée avant toute éventuelle non reconduction.