CONTINUONS ! LES 19 AVRIL, 1ER MAI, 3 MAI ET 22 MAI, TOUTES ET TOUS DANS L'ACTION - Appel de la CA du 12 avril 2018 - Lettre Flash n° 34

Publié le : 12/04/2018

 

 

Stop aux violences et au mépris !

La situation sociale se dégrade en France. Le gouvernement persiste à vouloir imposer des réformes qui creusent un peu plus les inégalités entre les plus riches et les moins favorisé.e.s. Un rapport récent de l’OFCE confirme que les mesures prises par le gouvernement bénéficieront surtout aux plus aisé.e.s.

Dans l’enseignement supérieur, face aux résistances de la communauté universitaire, le gouvernement est dans l’impasse et recourt à des mesures autoritaires que le SNESUP-FSU
condamne avec la plus grande force. La dissolution des conseils centraux par la ministre Vidal à Toulouse en est un exemple frappant.

Parallèlement à cette violence politique, l’Université française a vécu des violences physiques d’un niveau rarement atteint, avec d’une part l’intervention disproportionnée des forces de l’ordre dans l’enceinte même d’universités (Strasbourg, Nanterre, Lille, etc.), sollicitées par des présidents d’université, et d’autre part les agressions perpétrées par des milices d’extrême droite (Montpellier, Paris-Tolbiac, etc.). Cette violence à l’égard des étudiant.e.s et personnels en lutte doit cesser immédiatement. Le SNESUP-FSU condamne toute forme de violence et soutient les mobilisations respectueuses des biens communs.

L’Université doit rester lieu d’accueil, d’échange, d’élévation du niveau de formation des citoyen.ne.s, de liberté et de construction d’un avenir commun pour toutes et tous, au bénéfice de toutes et tous. Cet idéal est compromis par le mépris du gouvernement à l’égard de l’Université et de ses acteurs.

Une violence administrative organisée par la ministre Vidal est en train d’être infligée aux générations de futur.e.s bachelier/ière.s par l’entêtement du ministère à vouloir à la fois imposer la sélection à l’Université coûte que coûte, et persévérer dans le sous-financement des formations de licence.

Le SNESUP-FSU appelle les président.e.s d’université, eux-mêmes universitaires et élu.e.s de l’université, à écouter et respecter les positions exprimées par leurs collègues et à ne pas se soumettre aux injonctions d’un gouvernement qui multiplie les iniquités et les atteintes aux principes de la laïcité de l’État. Nous les invitons, au contraire, à soutenir les étudiant.e.s et personnels qui luttent pour la défense du service public de l’enseignement supérieur français.

* Pour cela, il s’agit de remonter le rang du dernier appelé pour qu’il coïncide avec le nombre de candidatures reçues.