Dans un contexte de forte mobilisation, le SNESUP-FSU dénonce les interventions des forces de l’ordre sur le campus Condorcet le 23 janvier et à l'université de Strasbourg le 19 janvier pour évacuer des locaux où des étudiant·es s’étaient réuni·es pour échanger sur le projet de réforme des retraites.
Le SNESUP-FSU condamne également le recours, sur d’autres sites, à des vigiles pour compter les étudiant·es dans les assemblées générales et pour menacer les syndicalistes qui tractent sur les campus. La mise en garde à vue d’étudiant·es et la présence d’agents de la sécurité sur certains campus témoignent d’un réel état de fébrilité dont les étudiant·es et les personnels ne peuvent faire les frais !
Le SNESUP-FSU rappelle son attachement résolu aux franchises et aux libertés universitaires. Le tractage sur les campus, notamment par des syndicalistes universitaires et l’organisation d’assemblées générales sont un droit. Il doit être respecté.
Le SNESUP-FSU invite les présidences d’université à favoriser la liberté d’expression à échanger avec les étudiant·es et les personnels mobilisé·es contre un projet de réforme des retraites inutile, injuste et brutal qui les pénalisera largement.
Les universités et les établissements d’enseignement supérieur doivent demeurer des espaces de dialogue et de débat où l’esprit critique permet à chacune et à chacun de se forger un avis et des opinions éclairées, notamment au cours des périodes de mobilisation.
Paris, le 27 janvier 2023