Lettre Flash 35 : Les 16 mai et 22 mai, TOUTES et TOUS ENSEMBLE pour l'ESR et pour une revalorisation de nos salaires !

Documents joints : 
Publié le : 10/05/2018

La réalité des mobilisations, des luttes et les positions des collègues diffèrent très fortement d’un établissement à l’autre et même d’une UFR à l’autre (http://www.snesup.fr/article/carte-des-mobilisations ). Notre syndicat alargement diffusé ses analyses et a toujours affirméson opposition à la loi Vidal-ORE, aux modalités de la plateforme Parcoursup(dont par exemple l’absence de hiérarchisation des vœux) et aux objectifs de modification de l’arrêté Licence dont nous demandons toujours à connaîtrele projet de texte.

 

Après les congés de printemps, les mobilisations se poursuivent et se diversifient. Certaines se construisent depuis plusieurs semaines avec des durées des mobilisations variables, sur plusieurs sites et une variété de formes d’action : AG, rassemblements, manifestations, occupations, blocages, grèves,auxquelles le ministère et les présidences ont parfois répondu autoritairement par la fermeture de sites ainsi que de plus en plus fréquemment par des interventions policières violentes sur plusieurs campus, que le SNESUP-FSU condamne. 

 

Afin de coordonner les initiatives locales et partager les expériences des collègues, le SNESUP-FSU a organisé avec l’interfédérale de l’éducation et des associationsla Coordination nationale des universités (CNU) du samedi 5 mai 2018. Celle-ci a rassemblé des collègues, majoritairement mandaté.e.s par les assemblées générales des universités en lutte, représentant 38 des 50 universités actuellement impactées par la mobilisation contre la loi Vidal-ORE et Parcoursup. Les participant.e.s ont choisi de positionner l’appel sur le plus haut niveau de mobilisation recensé, espérant ainsi un effet d’entraînement (http://www.snesup.fr/article/appel-de-la-coordination-nationale-des-universites). Cet appel est avant tout un soutien aux universités et aux collègues mobilisé.e.s,pour certain.e.s depuis plusieurs semaines et pour d’autres déjà en grève reconductible. Aussi, les décisions prises à l’issue des délibérations sont maximalistes et dépassent largement nos mandats syndicaux. La nécessité d'agréger et de coordonner des mobilisations aux formes multiples nous oblige à tenir compte d'un contexte d'une grande complexité. Les moyens d’action doivent donc être adaptés et se déterminer en fonction des situations et des rapports de force locaux. La commission administrative (CA) du 24 mai examinera sous quelles formes il convient de répondre à cet appel de la CNU pour que nos propositions deviennent réalité et pour créer les conditions d’un engagement effectif dans l’action d’un nombre croissant de nos adhérent.e.s et plus largement de la majorité de nos collègues. 

 

 

Pour obtenir :

-Le retrait de la loi Vidal-ORE ;

-Le maintien du baccalauréat comme 1er diplôme universitaire ouvrant un accès de droit à la licence de son choix ;

-Un système d’affectation des lycéen.ne.s respectueux de leurs préférences et de l’égalité de traitement des territoires ;

-Une licence qualifiante et disciplinaire qui ne se réduise pas à une somme de capacités organisées en blocs de compétences choisies à la carte ;

-Un plan de recrutement de titulaires qui permette, d’une part ,d’amener le taux d’encadrement des formations universitaires à la hauteur de celui des CPGE et des grandes écoles et, d’autre part, de créer les places nécessaires pour l’accueil de toutes et tous les bachelier.e.s qui le souhaitent ;

-Une augmentation des salaires et des pensions des agents de la fonction publique ;

-Une reconnaissance de la qualification du doctorat dans les conventions collectives et les grilles de la fonction publique ;

-Une programmation pluriannuelle du budget de l’enseignement supérieur à la hauteur des besoins (en croissance d’un milliard d’euros par an durant 5 ans).

 

 

 

Le SNESUP-FSU appelle :

- à construire les journées de grève et de mobilisation du 16 mai dans l’enseignement supérieur et la recherche et du 22 mai dans toute la fonction publique. Le succès de ces rendez-vous est crucial pour construire le rapport de force qui nous permettra d’obtenir la satisfaction de nos mandats.

- à amplifier les mobilisations à travers l’organisation d’heures d’information syndicale et d’assemblées générales dans les établissements qui sont les plus à même d’adapter aux contextes locaux les mots d’ordre nationaux et à soumettre aux votes les possibilités de reconduction des journées de grève nationales ainsi que les modalités de tenue des examens ou d’éventuelle rétention des notes. 

 

Le 16 mai et le 22 mai, toutes et tous en grève, dans les assemblées générales, les rassemblements et les manifestations. 

Une prochaine CNU sera organisée le samedi 19 mai 2018.