Flash n° 17

Publié le : 25/01/2006

Lettre
Numéro
17
Flash

23 janvier 2007

31 janvier ( ?) - 2 février – 28 février ( ?) : actions
incontournables

La
lettre Flash au format pdf
(mise en page originale)






Le mardi 31 janvier 2006 devait débuter à l’assemblée
nationale le débat sur la loi de programme pour la recherche. Condamnant
le contenu de ce projet de loi, les organisations soussignées appellent
les personnels et les étudiants à se rassembler et à manifester.
Elles veulent un autre projet prenant en compte les propositions de la communauté
scientifique.

Dernière minute : Communiqué de l’Intersyndicale
Recherche-Enseignement supérieur du 23 janvier – 16 h 30



LOI SUR LA RECHERCHE REPORTEE A LA FIN FEVRIER

Nous venons d’apprendre que le gouvernement a demandé à
l’assemblée nationale de reporter d’un mois le débat
sur le projet de loi de programme pour la recherche. Si l’assemblée
nationale confirme demain matin ce nouveau calendrier, nous reporterons les
actions envisagées le 31 janvier à la fin février.



DÉCLARATION SNESUP-UNE F

L’enseignement supérieur et la recherche, les étudiants
et les personnels, sont mis au régime de la pénurie des moyens,
d’un horizon bouché, d’une démocratie étouffée.

L’UNEF et le SNESUP constatent avec inquiétude que le gouvernement
tourne le dos aux objectifs (pourtant encore affichés) d’élévation
du niveau des connaissances, de démocratisation dans l’accès
et la réussite dans l’enseignement supérieur. Après
une refonte de l’architecture des formations tournant le dos aux objectifs
proclamés d’ouverture scientifique, professionnelle et internationale,
le gouvernement instaure et fige une véritable « double peine »
pour les étudiants : déjà précaires dans leurs conditions
de ressources durant leurs études, ils se voient « précariser
» à nouveau et pour 2 ans lors de leur entrée dans la vie
active. Le CPE pèsera sur les conditions de travail, les garanties statutaires
de tous les salariés. : il propose un avenir bouché ! Nous en
demandons le retrait. Faut-il rappeler qu’en 94 un projet de Balladur
avait déjà été retiré sous la pression d’une
importante mobilisation, en particulier des jeunes.

La brutale diminution des postes aux concours du CAPES et de l’agrégation
vient confirmer ce mépris pour les formations, les qualifications, l’emploi.
L’UNEF et le SNESUP appellent à amplifier les protestations, pour
rétablir les recrutements à la hauteur des exigences posées
par exemple par la crise sociale de novembre dernier.

Associé à ce dispositif, le gouvernement en reste à des
mesures sélectivement injustes quant à l’accès aux
formations, accentuant encore leurs inégalités. Les mesures annoncées
d’égalité au rabais présentées comme une discrimination
positive, ne s’inscrivent pas dans la multiplication et l’ouverture
des parcours de réussite, mais figent les inégalités et
les exclusions. Quant aux stages, ils doivent être intégrés
dans la formation et définis de manière réglementaire en
concertation avec les intéressés.

Quant au projet de loi sur la recherche qui vient ces jours-ci en débat
à l’assemblée nationale, outre qu’il tourne le dos
aux propositions élaborées avec tous les acteurs- chercheurs,
enseignants du supérieur, étudiants, … et la société
civile- il organise une véritable explosion du système français
public de recherche fortement articulé avec l’enseignement supérieur.
Les dispositions les plus structurantes (ANR, AII,…) mises en œuvre
hors le cadre législatif, tout comme la précipitation aventureuse
qui entoure la constitution des PRES, hors de tout cadre législatif et
réglementaire en sont une illustration. Le forcing que les pouvoirs publics
organisent (rapport de l’IGAENR, pressions diverses…) introduit
une véritable et dangereuse « course au PRES » qui privilégie
des effets de taille d’établissements sur les convergences et coopérations
scientifiques et pédagogiques.

L’UNEF et le SNESUP, avec l’intersyndicale et avec SLR s’investissent
pleinement dans les manifestations et grèves prévues pour les
31 janvier et 2 février pour l’emploi, les salaires et les services
publics.

Paris le 20 janvier 2006



COMMUNIQUÉ COMMUN DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA FONCTION
PUBLIQUE

CGT – FO – FSU – CFDT - UNSA




Au lendemain de la réunion salariale avec M. Christian JACOB, les organisations
syndicales font le constat que le compte n’y est pas : leurs exigences
d’augmentation de la valeur du point d’indice pour un réel
maintien du pouvoir d’achat pour tous, et de la refonte de la grille indiciaire
n’ont pas eu l’écho gouvernemental attendu.

Les organisations syndicales récusent la globalisation que le ministre
prétend faire entre les dossiers salarial, statutaire et social.

Elles ont la volonté de négocier séparément les
trois.

Le refus gouvernemental de répondre sur les salaires implique une mobilisation
des personnels.

Les organisations syndicales décident de réagir ensemble pour
les salaires et la refonte de la grille indiciaire, par une journée d’actions,
le jeudi 2 février 2006, dans l’ensemble de la Fonction publique
: grève, manifestations, …

* * *

Les fédérations de l'Education, FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT,
UNSA-Education, s'inscrivent dans l'appel intersyndical Fonction Publique à
une journée d'action avec grève et manifestations le 2 février.

Parce que la semaine d'action qu'elles avaient décidée en commun
s'inscrit totalement dans la défense et la transformation d'un service
public de qualité pour tous et partout, elles appellent donc les personnels
de l'éducation et de la recherche à faire grève et manifester
ce jour là pour les salaires et le pouvoir d'achat, pour l'emploi, contre
les suppressions de postes, contre la précarité et pour la défense
du service public d'éducation.


Le SNESUP appelle à la grève le
2 février et lors du débat à l’assemblée
sur le pacte

 



Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale
), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : sg@snesup.fr