Flash n°27 (htm)

Publié le : 27/03/2006

Lettre
Numéro
27
Flash
27
mars 2006



Mardi
28 une journée crutiale


Le SNESUP, avec et dans la FSU, appelle tous les syndiqués tous
les enseignants du supérieur

à franchir un nouveau seuil de mobilisation pour combattre la précarité,

obtenir le retrait du CPE et l'ouverture de négociations. Il est
dans toutes les initiatives

pour maintenir et élargir l’exceptionnelle unité syndicale,
intergénérationnelle et

l’unité avec les organisations d’étudiants et
de lycéens.




La
lettre Flash au format pdf
(mise en page originale)

 

Tous en grève mardi 28 - Appel
des 12 organisations –vendredi 24 mars- ‘extraits’

« Conscientes de la gravité de la situation dans laquelle le pays
est plongé à cause de l'obstination du Premier Ministre, elles
rappellent qu'une sortie de crise doit passer par le retrait du CPE. [….]

Les organisations syndicales s'adressent encore une fois solennellement au
gouvernement pour qu'il réponde à notre demande de retrait du
CPE.

Elles ne tomberont pas dans le piège de la rupture du front syndical
construit contre le CPE. [….]

L'intersyndicale réaffirme que le dénouement de la crise actuelle
passe par l'écoute de la part du gouvernement des douze organisations
syndicales engagées contre le CPE depuis deux mois. [….]

Elles considèrent que plus que jamais l'amplification de la mobilisation
est décisive pour obtenir le retrait du CPE. [….]

Après le succès de la mobilisation du 23 mars dernier qui démontre
la mobilisation de la jeunesse, l'ensemble des organisations syndicales appelle
le 28 mars à une puissante journée d'action interprofessionnelle
avec arrêts de travail, grèves et manifestations".



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Le gouvernement manœuvre
et provoque : il est en difficulté.


A ce jour, Villepin et Chirac confirment le CPE et leur refus de discussions
au fond avec les organisations représentatives. Il ne s’agit pas,
comme l’ont rappelé les confédérations vendredi et
les organisations de jeunes (UNEF, CE, FIDL, UNL) samedi matin, d’aménager
un dispositif qui aggrave la précarité. Mais de retirer le CPE
et d’ouvrir enfin des négociations sur l’emploi, sur les
liens « formation/qualifications/emploi ». Le SNESUP inscrit ses
propositions pour l’élévation globale du niveau des qualifications
–ce qui passe par des moyens conséquents pour l’enseignement
supérieur et la formation continue, pour les étudiants –
vers 50% d’une classe d’âge diplômée du supérieur,
dans cette perspective.




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Adresse aux étudiants
:
Avec les étudiants le SNESUP lutte pour le retrait
du CPE, le soutien de plus de 50 Conseils d’Administration d’universités
accroit la force et la légitimité de ce mouvement. Les étudiants
en lutte ne doivent pas être pénalisés. Le SNESUP intervient
pour que des dispositions d’aménagement du calendrier et des examens
universitaires soient prises afin que tous les étudiants aient les meilleures
conditions pour réussir leur année universitaire après
le succès des actions engagées. Il appelle à intervenir
en ce sens dans les établissements. IL conviendra d’élaborer
les solutions avec les étudiants ; les CEVU et CA devront jouer leur
rôle. Mais ces solutions ne peuvent être les mêmes partout,
elles dépendront des formes qu'aura pris le mouvement. Les modalités
de rattrapage éventuel peuvent être diverses, la mise en place
de formules de soutien est nécessaire…



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Contre les provocations :
le gouvernement, par son refus de retirer le CPE et d’ouvrir des négociations,
entreprend délibérément d’exaspérer la jeunesse.
Le recours disproportionné et souvent à contretemps aux forces
de police, et l’utilisation des images de violences très marginales
(mais inacceptables) relèvent d’une volonté de briser toute
forme de contestation sociale. Le SNESUP exige la clarté et une commission
d’enquête.

 

Le gouvernement est pris dans ses contradictions,
l’unité et la mobilisation croissante mettent ses orientations
en difficulté. Dans les AG, lundi 27, mardi 28 et au-delà
se discutent les modalités d’action nécessaires…pour
couvrir le champ des possibles, le SNESUP a déposé un préavis
de grève jusqu’au 31 mars.

 

 



Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale
), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : sg@snesup.fr