Flash n°7(html)

Publié le : 11/10/2005

Lettre
Numéro
7
Flash

11 Oct. 2005

UNE LOI EN CONTRADICTION AVEC LES DEMANDES

DE LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE

La
lettre Flash au format pdf
(mise en page originale)






Nos premières analyses après la publication de l'avant-projet
de loi gouvernemental dit "pacte recherche", trouvent un écho
important. Avec le SNESUP, d'autres organisations syndicales, SLR appellent
les chercheurs, enseignants-chercheurs et autres acteurs de la recherche à
dénoncer les manœuvres du pouvoir qui prétend entendre nos
préoccupations alors qu'il déstructure la recherche, la déconnecte
de l'enseignement supérieur et aggrave tous les dispositifs de pilotage
et de contrôle bureaucratique tant des établissements que des personnes.

C'est à un très haut niveau qu'il convient de porter dans les
prochains jours la mobilisation des collègues.

Un premier temps fort est ce jeudi, à l'occasion de la fête de
la science, par des Assemblées générales convoquées
le plus largement avec les collectifs locaux de SLR et de l'intersyndicale par
exemple afin de débattre du texte connu depuis la semaine dernière,
de nos contre-propositions et des initiatives les plus unitaires qu'il est urgent
de décider. Dans ces AG, seront aussi débattues les suites à
donner à l’action au cours des prochaines semaines.

Un tract est disponible sur le site du SNESUP (voir extraits ci-dessous). Il
est indispensable de le rendre optimal par l'indication du rendez-vous de débat
et de lutte qui est décidé pour ton établissement. Dans


Bon courage. Avec nos sincères et cordiales salutations syndicales.




Jean FABBRI, Secrétaire Général



POUR une VRAIE Loi d’Orientation et de Programmation Recherche


Le Gouvernement voudrait imposer un « Pacte » orientant la recherche
publique dans une voie d’affaiblissement et de soumission aux intérêts
privés. C’est un projet de mise en concurrence marchande des établissements,
des équipes, des personnes, à contre pied des propositions élaborées
par la communauté scientifique.

EMPLOIS et CREDITS: Prendre en compte l’ensemble des besoins…


dans l’ensemble des champs de la connaissance, en recherche, comme en
formation sur l’ensemble des cycles et pour tous les établissements.
Il faut plus de chercheurs dans tous les laboratoires. La force de l’université
c’est l’articulation enseignement-recherche tout au long des cursus.
Imposer une véritable programmation sur au moins 10 ans, au niveau de
5000 emplois d’enseignant-chercheurs et chercheurs par an, au niveau des
besoins de crédits de la recherche publique. Dans le projet, la priorité
est donnée à la logique de projets au détriment de la recherche
programmée des labos. Les besoins des universités (3 milliards
€ ) sont purement ignorés !



JEUNES CHERCHEURS : sortir de la précarité



Disposer de revenus et de garanties statutaires pendant le doctorat (statut
du doctorant), accéder à un emploi stable et attractif au plus
près de la thèse.



Défendre nos métiers, nos carrières, nos statuts
:




Réduction statutaire des services d’enseignement, déblocages
de carrière, revalorisation des salaires, évaluation juste, transparente
et contradictoire, de l’ensemble des activités, par des Instances
démocratiques.



Contre la recomposition libérale de l’université,
défendre et développer le service public et l’ensemble de
ses établissements :


Renforcer, élargir, renouveler la vie démocratique dans les universités,
développer les coopérations entre établissements, entre
universités et grands organismes de recherche, notamment par des PRES
démocratiquement établis.

Le projet de Robien privilégie en tous domaines les règles de
la gestion privée. Sous couvert d’excellence, c’est l’option
libérale de la concurrence marchande. C’est le dépérissement
du CNRS et autres organismes de recherche, en particulier avec le rôle
et les moyens incontrôlés dévolus à l’ANR.
C’’est la prévalence de 6 ou 7 « campus de recherche
» inféodés aux financements privés dans le cadre
des fondations. C’est la fracture universitaire des formations et du territoire
: entre le L du plus grand nombre d’universités et le MD de quelques
pôles d’excellence.



Agir ensemble et au plus vite : 1er temps fort jeudi 13 octobre

EXTRAITS DU COMMUNIQUE INTERSYNDICAL - 13 OCTOBRE : OUI A LA FETE DE
LA SCIENCE, NON A SA DEFAITE

[….]

Sur la lancée de la dynamique du 4 octobre pour l’emploi et les
salaires, les services publics, de la journée « facs mortes »,
les organisations syndicales soussignées, dans l’unité la
plus large, appellent les personnels et les étudiants à poursuivre
l’action.

Dans la « semaine de la fête de la science », elles les invitent
le 13 octobre à se réunir en assemblées générales
dans les labos, les établissements pour analyser en commun l’avant-projet
de loi gouvernemental rendu public le 5 octobre, à débattre, à
faire connaître largement leurs préoccupations, leurs demandes,
leurs propositions : signez massivement la pétition. Ensemble, elles
s’adresseront à la population qui les soutient depuis le début
de leur mouvement…



Paris, le 5 octobre 2005



COMMUNIQUE SLR

La Loi sur la recherche a les couleurs des Etats Généraux, reprend
les mots des Etats Généraux, mais elle est en profonde contradiction
avec les Etats Généraux de la Recherche.

Pour expliciter cela et en débattre, des assemblées générales
seront organisées à travers la France le 13 octobre 2005, à
l’initiative de SLR, de syndicats et d’autres organisations.

Soyons des citoyens informés et conscients de ce qui est en train de
se jouer, informons-nous !


Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale
), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : sg@snesup.fr