Flash n°9 (html)

Publié le : 25/10/2007

Numéro X

JJ mois 20AA


CNU, MANIFESTATIONS DU 18 OCTOBRE, UNE DÉTERMINATION AFFICHÉE

La
lettre Flash au format pdf
(mise en page originale)


 



La présence, dans les cortèges des manifestations du 18 octobre,
des personnels de l’enseignement supérieur et des étudiants,
avec leurs revendications, n’est pas passée inaperçue, pas
plus que les rassemblements devant les locaux du CNRS (voir lettre flash n°
8). De très nombreuses assemblées générales, et
parfois des successions d’assemblées générales, se
tiennent, réunissant souvent plusieurs centaines de personnes. Défense
du service public, exigence de moyens pour l’éducation, pour le
supérieur, pour la recherche, exigence de démocratie et de collégialité,
etc. Le mouvement doit s’amplifier. L’action unitaire, décidée
pour le 20 novembre, à l’appel de toutes les fédérations
de la fonction publique(1), relayée par les fédérations
de l’éducation, s’inscrit dans ce cadre. Ce sera un moment
clé dans la bataille pour la mise en échec de la loi « libertés
et responsabilités des universités », pour l’obtention
d’un budget 2008 qui prenne enfin en compte les aspirations des étudiants
et des enseignants du supérieur.

Par leur participation au scrutin du CNU, en nette progression par rapport
au précédent (47,9 % contre 45,4 %), les universitaires ont manifesté
leur attachement à des instances élues, paritaires, et à
une gestion collégiale des carrières.

Le SNESUP, avec plus de 30 % des voix (plus notre part dans les listes intersyndicales)
-moyenne qui recouvre des situations très contrastées : 5,9 %
en Droit, 28,4 % en Lettres PU (stable) et 41,5 % en Sciences MCF (-5 %)- est
très largement la première organisation syndicale des enseignants-chercheurs.


Malgré la multiplication des listes, en particulier celles constituées
sur des bases corporatistes et élitistes, ce sont plus de 370 élus
SNESUP qui défendront le statut d’enseignant-chercheur et l’unité
du métier dans toutes les disciplines et tous les établissements,
au sein du service public d’enseignement supérieur et de recherche.

C’est dans ce contexte que le SNESUP a rencontré le 19 octobre
Valérie Pécresse.

(Pour le SNESUP : Jean Fabbri, secrétaire général, Sylvie
Pittia et Marc Champesme, secrétaires nationaux).

Interpellée sur l'absence de financement significatif en faveur de la
réussite des étudiants, notamment en premier cycle, la ministre
a dit refuser d’accorder des moyens « à fonds perdus »,
tant qu’elle n’en aurait pas tranché sur les évolutions
au niveau L ! Indifférente aux revendications des enseignants-chercheurs
et enseignants, elle en renvoie la satisfaction aux établissements mêmes,
dans le cadre de leur "autonomie" (ainsi pour la demande réitérée
d'une décharge de service en faveur des enseignants-chercheurs nouvellement
recrutés). La Ministre s’est assez vite mise sur la défensive,
en particulier à cause de notre insistance argumentée sur le besoin
de créations d’emplois, -mesure totalement absente du budget 2008-.
Sur la loi LRU, la ministre a pris acte de la position déterminée
du SNESUP -réaffirmée par la délégation- demandant
l’abrogation et l’élaboration d’une loi programme.

La délégation SNESUP est intervenue fortement sur la confusion
régnant autour de la campagne d'habilitation des vagues B et C, particulièrement
à propos du calendrier et des consignes "orales" de la DGES.
La ministre et ses conseillers ont dû admettre le bien-fondé de
nos critiques. Ils se sont engagés, d'une part, à réexaminer
la question du calendrier, et, d'autre part, à respecter le principe
selon lequel aucune consigne, qu'elle soit orale ou écrite, ne pouvait
remettre en cause des textes réglementaires. Les habilitations sont donc
fondées uniquement sur des textes (lois, décrets, arrêtés)
publiés après avis du CNESER, ce qui n'est pas le cas des circulaires.
Ainsi, pour ce qui est du master indifférencié (pro/recherche),
le respect de la réglementation impose que des demandes d'habilitation
de masters ne s'inscrivant pas dans ce "modèle" soient examinées
sans aucun a priori négatif. Il en est de même pour la responsabilité
des masters, pour laquelle la réglementation n'impose pas que l'enseignant-chercheur
responsable soit professeur, ni même titulaire de l'Habilitation à
Diriger des Recherches.

CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, Solidaires, CFTC

Voir tous les résultats CNU à l’adresse : http://www.education.gouv.fr/cid4919/elections-des-membres-conseil-national-des-universites.html



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Amplifiez la mobilisation contre la loi « libertés et responsabilités
des universités » et pour le développement d’un service
public d’enseignement supérieur et de recherche démocratique.



Signez et faites signer l’appel lancé par 100 enseignants-chercheurs
depuis 100 établissements, à l’adresse :

http://www.universite-democratique.org/spip.php?article120

style='color:red'>syndicat national de l'enseignement supérieur 78, rue
du faubourg saint-denis 75010 Paris Tél. : 0144799610 Fax :
0142462656 Courriel : accueil@snesup.fr
Site web : www.snesup.fr


Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale
), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : sg@snesup.fr