La lettre aux retraité.e.s n° 131 - Mars 2023

Publié le 24 mars 2023

Cet édito est écrit le jour du vote à l’Assemblée Nationale des motions de censure déposées après la mise en œuvre du 49.3 sur le projet de réforme des retraites. Quel que soit le résultat de ce vote, l’affaire ne sera pas bouclée. Le mouvement se développe, en faisant face à la répression

Difficile de se souvenir d’une précédente réforme qui aurait été aussi impopulaire, proposée avec des arguments aussi faux, qui ont été mis en évidence par des universitaires, des journalistes et des parlementaires.

E. Macron, qui a été élu majoritairement grâce à la peur de voir l’extrême droite gagner l’élection, prétend maintenant que les Français es l’ont élu pour son programme et sa réforme des retraites.

Après tant d’actions (ou parfois d’inactions) destructrices sur le système de santé, le système de protection sociale, les services publics, les libertés, l’environnement, il est possible que cette réforme soit la provocation de trop, celle qui ouvre les yeux sur la confiscation de la richesse produite par le travail.

Pour leur part, les retraité es sont et seront de toutes les mobilisations, en complète solidarité avec les jeunes et les travailleurs futur es retraité es.


Le congrès de la fédération générale des retraités de la fonction publique a lieu à Dax du 3 au 6 avril.

Alet Valero nous fait l’exégèse des mandats qui seront discutés et du rôle que le secteur « retraité.es » du SNESUP-FSU veut y jouer.

Jacques Haiech nous rappelle que la retraite par répartition ne doit pas être considérée comme une rente payée par les seuls actifs mais comme un salaire continué justifié par le fait que les retraité.es continuent de participer à la création de richesse du pays.

Hervé Lelourec présente deux études de cas illustrant que la réforme en cours fait beaucoup de perdants.

Jacques Haiech rappelle que la pandémie du Covid entraine des séquelles à long terme, parfois invalidantes et que ce n’est pas de la seule responsabilité des individus de se protéger. La mission régalienne de l’État est de mettre en place une politique de prévention et d’anticipation des effets de cette pandémie mais aussi des futures pandémies liées entre autres à la crise écologique.

Michelle Lauton nous propose des idées de lecture et nous exhorte à répondre au questionnaire que nous avons proposé dans la lettre précédente.

N’hésitez pas à nous contacter pour faire évoluer cette lettre pour qu’elle réponde à vos besoins et vos envies.


Pour les animateurs du secteur « retraité.es »
Hervé Lelourec ; Michelle Lauton ; Jean Amar ; Jacques Haiech ; Alet Valero