Académie de Lille

7 mai 2010

Lille 1

CA de Lille 1 : les élus SNESUP au CA lisent le même texte (en remplaçant CEVU par CA) reproduit ci-dessous.

30 avril 2010

Lille 1 

Le vote en CEVU a été favorable vendredi passé, sauf les 4 voix du SNESUP, qui ont voté contre, selon le mandat donné par la section. Une motion, que je n'ai pas, dénonçant le réforme a été votée à l'unanimité paraît-il. Maintenant, ils ont tous la conscience tranquille.
C'est aussi bien que l'absolution catholique après la confession, ce truc des motions qui dénoncent ce pour quoi on vient de voter, vachement chouette...
Vote au CA vendredi 7, mandat identique pour nos élus du CA, espoir d'être accompagnés de quelques autres votes contre.

Claire Bornais

NDLR : vous trouverez ci-dessous le texte de la déclaration :

Déclaration Snesup-FSU au CEVU du 30 Avril 2010

Nous, élus SNESUP-FSU au CEVU, pensons que la réforme dite de « mastérisation de la formation des enseignants» est une réforme pernicieuse, en dépit de son apparente reconnaissance du niveau de formation à bac+5, et malgré la promesse d'une revalorisation des débuts de carrière des enseignants, revalorisation d'ailleurs assez faible. A nos yeux, cette réforme a comme objectif essentiel de supprimer à terme toute référence à un concours de type fonction publique pour entrer dans l'Education Nationale. Nous persistons à penser que le statut de fonctionnaire, et les garanties associées, sont indissociables de l'exercice des missions d'un service public indépendant des pressions économiques, politiques, philosophiques ou confessionnelles.

Notre intention n'est, en aucun cas, de remettre en cause le travail des collègues porteurs des projets de maquettes qui ont construit des projets de qualité, en dépit de conditions inacceptables de mise en oeuvre imposées par le ministère. Nous ne pouvons nous exonérer de notre responsabilité, dès lors que l'avis qui nous est demandé conditionne la mise en place au sein de notre université de ces masters enseignement.

L'examen des conséquences de cette mise en place est accablant.
Ainsi, la volonté de transférer l'essentiel de la formation professionnelle de l'année de fonctionnaire-stagiaire (après admission au concours) aux années de masters (avant admission au concours)

• rendra plus difficile le début de carrière des enseignants, du fait de la forte diminution de l'allègement de service dont ils bénéficient actuellement ;
• augmentera les contraintes exercées pendant le master, notamment en M2 : l'étudiant devra à la fois réussir le concours sur une base disciplinaire, suivre un stage en responsabilité et acquérir un master ;
• aboutira à utiliser des stagiaires de M2 pour assurer des remplacements car, quoiqu'on en dise, la proposition de stage en pratique accompagnée en place du stage en responsabilité ne constitue pas un garde-fou suffisant face à le volonté rectorale de gérer la pénurie à travers la gestion des stages ;
• créera de fait un pool de diplômés de masters-enseignement, n'ayant pas été recrutés et pouvant ainsi alimenter les besoins en enseignants contractuels des futurs établissements autonomes du premier et second degré...

Par ailleurs, l'allongement de la durée des études, et le troc d'une année de fonctionnaire-stagiaire rémunérée, contre de simples gratifications pour les stages de master en responsabilité, vont à l'encontre de la démocratisation de l'accès à ces concours de l'enseignement, qui jouent encore un rôle d'ascenseur social indéniable.
Aussi, estimant qu'aucune de ces critiques (déjà énoncées en 2008-2009) ne peut être levée par les documents présentés ce jour, nous, élus Snesup-FSU, émettrons un avis défavorable à l'encontre de ces maquettes, et appelons les élus des autres listes à nous rejoindre sur ce vote « contre ». 

23 avril 2010

ULCO (Université du Littoral Côte d'Opale )

Contribution de l'ULCO à l'offre de formation régionale concernant les masters préparant aux concours de l'enseignement (Demande d'avenant à l'offre habilitée pour 2010-2013) : Télécharger la contribution ( 560.5 kb)