UNIVERSITÉ BOURGOGNE EUROPE : vote électronique pour les élections aux conseils centraux

L’établissement public expérimental (EPE) université Bourgogne Europe, créé le jour où le gouvernement Barnier a été censuré, a élu les 18 et 19 février ses représentant·es dans les conseils centraux, pour la première fois par vote électronique.

Faits marquants de cette nouvelle campagne, juste un an après la dernière campagne :

• La Cocarde a été en mesure de déposer des listes partout et a vu sa profession de foi invalidée par le comité électoral pour « risque de trouble à l’ordre public » du fait des propos tenus ;
• le service juridique a reçu une plainte d’étudiantes découvrant leur présence sur la liste de l’UNI sans avoir donné leur accord ;
• des violences entre étudiants (tabassage, gazage) ont eu lieu le jour du scrutin ;
• les listes de candidat·es n’ont pas pu envoyer directement leurs messages de campagne à tout le personnel de l’EPE : pour écrire aux collègues des établissements composantes, il fallait transmettre le message au pôle juridique qui retransmettait à la direction des composantes pour diffusion. Il ne semble pas normal que le pôle juridique ne soit pas en mesure de vérifier que tous les collègues sont bien destinataires des messages de campagne.

Sur l’ensemble des résultats, on constate peu d’évolution, toutefois, l’intersyndicale (SNESUP-FSU, FERC-Sup CGT, Sud-Éducation et SUD-Recherche) a gagné deux sièges de plus au CA, ce qui fait maintenant 5 élu·es FSU dans cette instance (2 SNASUB-FSU et 3 SNESUP-FSU). À la CFVU, notre liste obtient dans le collège enseignant·es 4 élues et 7 à la commission à la recherche.

Peggy Cénac et Laurence Maurel, secrétaires de sections SNESUP-FSU de l’université de Bourgogne