UNIVERSITÉ MARIE-ET-LOUIS-PASTEUR : Maigre récolte aux élections des conseils centraux
Comme une répétition des élections de la précédente mandature, cette campagne 2025 a été marquée par une hyperprésidentialisation. Deux hommes, PU (les statuts de l’EPE obligeant d’appartenir à ce corps pour prétendre accéder à la fonction), se sont affrontés. Tous deux étaient favorables à l’établissement expérimental et à sa transformation, à terme, en grand établissement. La principale différence était que l’un d’eux représente la continuité de l’équipe en place, dont nous n’attendons pas grand-chose au vu de son bilan.
La FSU locale, SNESUP et SNASUB, a été à l’origine d’une proposition de listes unies à toutes les forces syndicales, espérant obtenir ainsi un nombre d’élus permettant de peser dans les conseils. Seul SUD-Éducation nous a suivis. Le vote électronique a conduit à une participation importante, mais ultra-majoritairement en direction de l’ancienne équipe, promotrice de l’EPE. Il n’y a donc guère de suspense sur qui va être élu président. Notre liste d’union « Pour une université démocratique et de service public » a récolté 16,4 % des suffrages et 1 siège au collège B du CA. Nous avons également obtenu 2 sièges à la CFVU. Une bien maigre récolte malgré nos alertes sur la disparition annoncée d’une vraie représentativité du personnel dans les instances.
Sylvie Bépoix, section SNESUP-FSU de l’université Marie-et-Louis-Pasteur (ex-université de Franche-Comté)