Toulouse Jean Jaurès en grève : Personnels et étudiant.e.s en colère demandent la démission du président Lacroix

Publié le 22 décembre 2017

L’université Toulouse Jean Jaurès en grève

Personnels et étudiant.e.s en colère demandent la démission du président Daniel Lacroix

 

Les personnels de l’université Toulouse Jean-Jaurès, réunis en assemblée générale mercredi 13 décembre, ont voté très majoritairement la grève à partir d’aujourd’hui, jeudi 14 décembre à 8 heures. Ils s'opposent au projet de fusion/intégration des universités Toulouse 2 et Toulouse 3, de l'INP et de l'Insa, et dénoncent notamment le déni de démocratie lors du conseil d'administration de l’université Jean Jaurès du mardi 12 décembre. Pour mémoire, les 6 et 7 décembre derniers, la communauté universitaire s’était exprimée très défavorablement sur ce projet (62 % de voix contre chez les personnels et 94 % de voix contre chez les étudiant.e.s). Un recours devant le Tribunal Administratif sera par ailleurs déposé dans les prochaines heures concernant les conditions déplorables dans lesquelles le président Lacroix a fait procéder au vote du CA du 12 décembre.

 

De plus, l’assemblée générale des personnels du 13 décembre a voté une motion de défiance à l’égard du président de l’université Jean Jaurès et a même exigé sa démission. Les personnels se sont réunis ce jeudi à 8h30 dans le hall d’accueil de l'université et un cortège de 250 personnes s’est rendu à la présidence pour y déposer le résultat des votes issus de l’assemblée générale. La délégation a pénétré dans la salle où le président était en réunion en scandant le slogan « Démission démission ». Des étudiant.e.s et personnels estimant que le président avait trahi ont successivement pris la parole, redemandant explicitement sa démission. Le président Lacroix a affirmé qu’il ne cèderait pas à ces pressions et que sa volonté était de demeurer à la tête de l’université Jean Jaurès.

 

Un appel a été en outre lancé pour un rassemblement le vendredi 15 décembre à 8h30 devant l’ENSEEIHT 2 rue Charles Camichel à Toulouse, lieu où se tiendra à 9H ce jour-là le conseil d'administration de la COMUE, laquelle doit entériner par un vote la fusion/intégration des universités.